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Monica Xavier

Senator of the Republic for the Socialist Party of Uruguay and General Secretary of the PS
© Maurice Weiss/Ostkreuz

Qu’est-ce qui t‘a poussé à faire de la politique ?

L’activisme politique coulait déjà dans mes veines à ma naissance. Tout commence d’abord dans votre famille, continue lorsque vous faites vos études et devient encore plus fort lorsque vous travaillez au sein du parti.

Qu’est-ce qui te permet ou t’a permis de prendre les bonnes décisions durant ta carrière politique ?

Je n’ai jamais pris mes décisions seul. Je cherche le dialogue et je consulte toujours les autres. Même si je porte la responsabilité, le processus de prise de décision est lié au partage d’idées, au fait de s’entourer de personnes qui ont une connaissance des sujets qui sont discutés et qui vous mettent en confiance.

À ton avis, à quoi ressemble une bonne vie/une bonne société ?

Pour moi, une société juste est une société qui donne des opportunités réelles à chacun. Une telle société permet à ses membres d’approfondir leurs connaissances et d’améliorer leurs compétences dans les domaines qu’ils aimeraient développer. C’est une société qui valorise l’effort plus que les privilèges. C’est un endroit où le point de départ est le même pour tous, où le genre, la couleur de la peau, l’âge, l’orientation sexuelle ou la situation économique ne constituent pas des obstacles.

Que fais-tu habituellement pour libérer ton esprit de la politique ?

Avant tout, je ne souffre pas de la vie politique. Pour moi, la politique est source d’inspiration et me motive. Bien entendu, ma vie n’est pas limitée uniquement à la politique. Je profite de bien d’autres choses. Je passe du temps avec ma famille ou mes amis par exemple. J’aime aller à la plage, lire et écouter de la musique. Ma plus grande joie est sans aucun doute de partager des instants, certes limités, avec mon fils Daniel. Il me met du baume au cœur.

Si tu pouvais modifier une seule chose dans le monde en quelques secondes, que ferais-tu ?

Les injustices.

Quel est ton moteur dans ton travail politique ?

Comme je l’ai dit plus haut, un monde plus juste et plus équitable est une source d’inspiration pour moi. Je suis inspiré par l’idée de participer à la construction d’une société où les chances prévalent sur les privilèges, les droits sur les injustices, la solidarité sur l’indifférence, le dialogue sur l’imposition, le consensus sur l’arbitraire, le courage sur la lâcheté, l’amabilité sur l’arrogance, l’honnêteté sur l’hypocrisie.

Je pense qu’il est encourageant que, durant cette décennie, nous ayons réussi à effectuer des changements – une chose impensable dans notre société il y a seulement quelques années de cela. Je suis convaincu et motivé par le fait que nous allons continuer à encourager l’égalité. De voir à quel point les dirigeants sont proches de leur peuple m’inspire.

Quel est ton plus grand souhait pour l’avenir ?

Réussir à construire des autoroutes en direction du développement et de l’intégration. Cela demande clairement une meilleure éducation, une meilleure répartition des richesses et plus de solidarité.

Quel conseil tes parents t’ont-ils donné ? L’as-tu mis en pratique ?

D’être honnête.